J’ai un problème avec le temps. Le temps qui passe hein, pas la météo (La météo, je m’en accommode très bien).
Ma conception du temps est vraiment très floue. Certaines heures filent comme des secondes quand quelques jours me semblent parfois interminables. A l’idée d’une journée excitante, je me fais souvent l’effet d’un enfant qui, assis à l’arrière de la voiture, demande quand est-ce qu’on arrive, alors qu’on n’a pas encore passé la transbigoudène et qu’on part à Libourne.
Interminable.
Quand on connaît l’échéance, c’est même pire. J’ai essayé de plaquer le principe du calendrier de l’avent sur les jolies perspectives qui m’attendent. Peu convaincant, je ne mange jamais de chocolat.
Et puis je me suis mise à réfléchir...
Les choses arrivent au moment où elles doivent arriver. Le mauvais timing, je n’y crois pas. Un timing n’est pas bon ou mauvais. Il est ce qu’il est. A nous de nous adapter plutôt que de se dire que c’était pas le bon moment.
"Ce n’était pas prévu." Non, c’est vrai. Ca ne l’était pas. La vie serait nettement moins drôle si tout était prévu. Laissons l’inattendu nous inspirer.
"Trop tôt...
... Ou trop tard." Quelle lâcheté ! C’est toujours une façon de se trouver des excuses. J’étais trop jeune. Il est trop tard pour sortir marcher dans la rue. Nous avons commencé l’apéro trop tôt.
"Plus tard. Jamais. Peut-être." Et maintenant ? c’est pas mieux maintenant ?
"Prolongations." Parce que si on va aux prolongations, on a peut-être moyen d’aller jusqu’aux tirs au but. Et ça c’est excitant !
"Réflexions. Doutes. Certitudes." Il faut se souvenir que le temps est parfois nécessaire pour faire les choses correctement.
"Suppositions.Projections. Imagination." Voilà ce qu’il y a derrière les fenêtres de mon calendrier de l’avent maintenant.